Scolarité : ça c'est fait !

Parlons peu, parlons bien, parlons de moi.

Vous le savez peut être déjà, les études, les cours, les projets, les DM, les DST, les partiels...font désormais partie du passé pour moi. Voici une brève rétrospective de mon parcours scolaire :

Le petit Matthieu entre à l'école maternelle Max Fourestier ou il apprend à rester sage, à dessiner, à compter et à reconnaître les couleurs...tout un programme. Jusque là aucun faux pas.

Le petit Matthieu a 7 ans (et toujours 6 dans la tête), il entre à l'école primaire Max Fourestier mais son cerveau ne passera jamais la grande section de maternelle. Il apprend plein de choses dont il a tout oublié. Il passe avec succès toutes les classes avec une mention "Félicitations" très souvent (voir toujours) accompagnée d'un "Mais calme toi" ou "Bavarde trop" ou "Ferait mieux de se concentrer au lieu de se pavaner".

Matthieu grandit encore, il reste néanmoins petit pour son âge, il entre au collège. Il apprend encore et toujours des tas de trucs géniaux mais il deviendra surtout expert en flûte et en bavardages. Matthieu se rend compte qu'il n'a jamais vraiment eu à faire d'effort et ne sait pas travailler. Les résultats s'en ressentent et ses notes dégringolent au fur et à mesure qu'il avance. Il obtient néanmoins son brevet des collèges sans vraiment transpirer.

Le lycée ! Cette fois ci Matthieu a grandit d'un coup, il ne s'habitue pas à sa nouvelle taille et se cogne partout pendant un an. Obligé de travailler pour surnager Matthieu fait le minimum pour s'assurer une moyenne de 11 sur 20 ce qui est "bien mais pas top". Sa place préférée reste la place du fond à gauche : au fond pour faire le con à l'abri et à gauche puisqu'il n'a pas la stéréo. Matthieu aborde le bac sans pression (c'est sa mère qui stressera à sa place) et décroche à sa plus grande surprise une mention AB (qui a dit "carotte"?).

Matthieu aime la vie, chante la vie, danse la vie, il aurait pu faire mille choses...mais il est orienté vers l'informatique. Il entre à l'IUT de Paris en "Génie Informatique" (il trouvera lui même que le terme "Génie" est un peu fort). Cette fois ci il se souvient d'avoir appris comment allouer la mémoire en COBOL ou bien comment coder une méthode récursive, il est content, ça lui plaît. 2 année utiles terminées par un stage Québecois dont Okocha113 se souvient encore (la belle époque).

Stand-by : période charnière puisque Matthieu a fait des demandes de poursuite d'études. Toutes les portes sont ouvertes ! A lui de choisir : 6 mois en Angleterre avec ses camarades de stage, une licence pro ou bien une école d'ingénieur publique en alternance. Le choix lui parait évident et Matthieu fait sa première erreur...

Matthieu rentre à l'IFIPS où il va passer la moitié de l'année, l'autre moitié en entreprise chez Alsy (experts Microsoft). La place du fond à gauche devient très rapidement un dortoir et le calvaire va durer un an (qui en paraîtront 3)...passons...Matthieu échoue en première année à son plus grand plaisir, il veut travailler.

Convaincu par 98% de son entourage de continuer les études dont il ne veut plus entendre parler, Matthieu met son orgueil de côté et écoute ce conseil. Il entre en licence professionnelle toujours en alternance dans la même boite. Rien à déclarer si ce n'est qu'il attend la fin de l'année.

Ca y'est c'est terminé! Matthieu a surtout appris son métier en 2 ans sur le tas. Après moults rebondissements il signe finalement un CDI en tant qu'ingénieur chez Alsy. Les études c'est pas son truc, le boulot ça lui plaît. Il pète la forme, a des projets, s'éclate...la belle vie quoi.

En écrivant cet article je m'aperçois que je dois remercier d'avantage mes parents que mes profs. Merci !