jeudi 26 avril 2012

Rolande, une histoire d'amour prend fin.


Rolande et moi c'est d'abord le coup de foudre ! Je la rencontre après en avoir essayé quelques autres, mais il n'y a pas photo, Rolande et moi c'est l'amour fou.

Rolande quitte son ancien mec sans trop de difficulté. Notre relation démarre en trombe. Le soir de notre premier flirt, Rolande m’emmène avec des copains en fôret pour fêter ça. L'exitation est à son paroxisme mais la police intervient alors qu'on s'emballe, on évite l'amende de justesse mais déjà Rolande porte la poisse.

Deuxième jour de notre relation, Rolande a un coup de mou, elle est crevée (déjà!), il m'a fallu sortir la carte bleue pour la regonfler à bloc et lui redonner le sourire. La relation s'annonce compliquée.

Puis s'en suit une période d'euphorie, nous sommes en harmonie (hey ho harmony), les kilometres défilent et on ne voit pas passer le paysage, la vie est belle et Rolande aussi, elle m’emmène partout et me donne mes premiers sentiment d'indépendance.

Rolande s'habille en cuir, en été elle est chaude mais en hiver elle met du temps à se rechauffer. Rolande c'est un vrai gouffre financier, ça me coute cher de l'entretenir, notre relation est en roue libre.

Puis Rolande commence à me trahir, elle boude parfois sans raison quand on prend l'autoroute, d'humeur capricieuse je ne la comprend plus et même les médecins ne savent pas ce qu'elle a. La flamme n'est plus là, elle est toute cabossée, je décide de me séparer d'elle. Notre train de vie n'est plus tenable, en plus elle pompe trop...

Mais avant de m'en séparer je décide de lui offrir quelques petits cadeaux dans une boutique, ce n'est pas grand chose mais juste de quoi être toute belle pour son prochain propriétaire. Mais Madame en veut beaucoup plus, elle reste bloquée dans la boutique et ne veut plus bouger, je demande au  vendeur de m'aider mais lui non plus ne veut rien faire (il y a du  pognon à faire pour lui dans cette affaire), elle n'en démord pas. Le vendeur m'incite à payer et à céder au caprice de Rolande. Hors de question, le bras de fer est engagé, Rolande dormira pendant un mois dans la boutique.

Pendant ce temps je contacte un avocat qui met la pression sur le vendeur et arrive à le dissuader de m'aider, il accepte de mettre Rolande dehors mais il me fait quand même payer ce que je n'ai pas voulu lui offrir. Le vendeur est un voleur que je vais poursuivre au tribunal, mais Rolande est libre.

Je la laisse repartir non sans émotion avec un gentil monsieur, elle est entre de bonne main, ma première histoire d'amour avec une voiture vient de prendre fin.

Adieu Rolande.


1 commentaire:

lucie nosoucy a dit…

Pas de regret, ta Rolande fumait trop de Garros ;)